6 conseils du Docteur Panizza pour ne pas grossir pendant les fêtes

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En matière de poids, il y a ceux qui peuvent se permettre des écarts et les autres…

Les premiers baffrent copieusement.

Noël, le nouvel an, l’Épiphanie… Ils enchaînent !

Ils n’hésitent jamais. Ces agapes sont faites pour eux. Ils avalent tout ce qui passe à leur portée : petits fours, champagne ou vin chaud, dindes et poulardes, marrons chauds ou en purée, saumons, foie gras et huîtres à volonté, bûches de Noël ou tartes à la crème…

Ne les regardez pas, vous vous faites du mal !

Car lorsqu’ils reprennent leur alimentation habituelle, les kilos en trop liés à ces repas de folie, fondent.

Ni vu, ni connu. On passe aux bonnes résolutions de l’année à venir !

Ok. Voilà pour les extra-terrestres.

Mais pour les autres, et j’en fais partie, le moindre petit écart est payé de désagréments pénibles, voire de kilos en trop.

Ces kilos supplémentaires, cadeau de Noël malvenu, restent.

Ils viendront s’asseoir avec vous lors du prochain réveillon… en 2019.

La vie est injuste.

C’est vrai tous les jours et dans tous les domaines.

C’est encore plus vrai pour le poids.

On peut s’arrêter à ce constat et noyer son chagrin dans le champagne ou le mousseux de beau-papa.

On peut aussi voir les choses autrement.

Il vous est toujours possible d’agir.

Et vous n’êtes pas toujours obligés de faire comme les autres.

Justement parce que chacun est différent.

Ce qui est bon – ou inoffensif – pour l’un, ne l’est pas nécessairement pour l’autre.

Alors, la vraie question est : qu’est-ce qui est bon pour vous ?


Ding Dong : le Dr Panizza fait son entrée – Conseil n°1 !

Alors, autant se mettre, avec quelques jours d’avance, en situation.

Vous êtes en famille ou avec des amis. C’est le soir de Noël, ou du réveillon de fin d’année.

L’entrée arrive.

Le suspense est à son comble. Que va-t-on nous servir ?

Ah tiens, cette année nous avons le droit à un toast au foie gras de canard (du Périgord) et un Jurançon bio…

Le plat passe de mains en mains. C’est bientôt à vous.

La sonnerie de la porte retentit.

Qui voilà ?

Didier Panizza, médecin nutritionniste.

Non, il ne vient pas partager son réveillon avec vous.

Il est là pour pour vous livrer son conseil n°1 : Évitez le toast !

Non seulement, il est grillé mais il est chargé de gluten.

Didier Panizza profite de ce moment privilégié pour vous rappeler que le toast c’est essentiellement du gluten grillé.

Ce malheureux toast va réveiller la zonuline qui sommeille en vous, enfin dans votre intestin. Ce n’est pas une bonne idée !

La zonuline est une protéine qui provoque le desserrement des jonctions serrées de l’intestin. Les cellules qui forment votre intestin sont solidement attachées entre elles. Si la zonuline entre en jeu, ces cellules se desserrent. Cela forme un trou. C’est l’intestin poreux.

C’est lui qui va provoquer une bonne partie des désagréments que vous pouvez ressentir à l’issue d’un repas de fêtes : fatigue, ballonnements, envie de dormir après le repas, mauvaise digestion, réapparition des fringales, difficulté à se rassasier, maux de tête, troubles du transit intestinal…

Bref, mieux vaut que le voisin ait deux toasts…

Hum, y a-t-il de la salade pour accompagner le foie gras ?

Conseil n°2 : évitez le pain blanc

Puisqu’il est là à vos côtés, Didier Panizza se fait une joie de vous donner son conseil n°2 : Évitez le pain blanc.

Logique : si le gluten du toast n’est pas bon, c’est vrai aussi pour le pain blanc qui vous fait les yeux doux depuis la petite assiette dédiée que l’on a prévue pour lui.

Il est prêt à tout pour vous tenter : tout en rondeur, légèrement doré, l’air chaud et confortable.

Las. C’est une illusion ! La merveilleuse miche à l’extérieur se transforme en monstre à l’intérieur ! Gorgée de gluten, elle mènera une charge implacable contre votre intestin.

Help ! N’y a-t-il pas du pain noir dans le coin ? Un bon pain au sarrasin…

Certains ne le digèrent pas, attention, mais pour la majorité d’entre nous, c’est tout de même un allié plus sûr que le dangereux pain blanc !

Quid de la dinde ? Conseil n°3

Le repas avance.

Didier Panizza vous laisse tranquille.

Vous êtes avec vos amis après tout.

Lorsque soudain, vient la reine de la soirée. Mesdames et messieurs : la dinde !

Fichtre ! Elle est encore plus grosse que l’année dernière !

Que faire ? Vos yeux se tournent. Ils cherchent Didier Panizza.

Il est là. Il vous sourit. Vous verrez, c’est un chic type.

Vous pouvez en prendre deux parts. Et si cela avait été du poisson ? Aussi.

C’est le conseil n°3 de Didier Panizza : resservez-vous de la dinde si vous avez faim. Cela pour ne pas prendre des pâtes, du riz ou tout ce qui est à base de blé.

Que voulez-vous ? Rien n’est gratuit !

Santé ! Conseil n°4

Le dîner se poursuit. L’ambiance et le fond sonore montent d’un cran. Le Jurançon bio a cédé sa place à un Chablis bio.

C’est que celui-là vous plaît bien.

Et ce soir vous dormez sur place ! Vous ne prendrez pas le volant.

Votre voisin vous sert une nouvelle rasade. Didier Panizza est heureux pour vous. Il vous sourit. Il a le temps néanmoins de vous glisser à l’oreille son conseil n°4 : n’oubliez pas de prendre un grand verre d’eau entre chaque verre de vin. Cela vous rafraîchira et puis c’est autant de vin consommé en moins.

Car au quotidien, n’est-ce pas, vous ne dépassez jamais le verre par repas ou par jour selon les personnes…

Le coup du bûcheron ! Conseil n°5

Vous aurez du mal à éviter la fameuse bûche de Noël. C’est une tradition qui remonte au Moyen âge. Elle a plus de 1000 ans !

Autrefois, on bénissait une vraie bûche et on allumait le feu. C’était le symbole du renouveau.

Aujourd’hui, c’est une bonne glace très sucrée qui annonce la fin de la fête et le début des problèmes digestifs !

Une bûche pour la cheminée d’accord ! Mais pour votre estomac, c’est une autre histoire !

L’idéal est évidemment de préférer la mandarine qui attend sagement à côté de la bûche…

Et si vraiment la pression est trop forte, servez-vous un tout petit morceau accompagné de la mandarine.

Vous avez sauvé les apparences et votre année 2019 !

C’est le Conseil n°5 de Didier Panizza.

Et l’apéro alors ? Conseil n°6

Didier Panizza a pour vous un dernier petit conseil : surveillez l’apéritif !

Une dinde, c’est long à cuire. L’apéro va peut-être durer plus longtemps que prévu.

Cela tombe mal, car avec l’attente dans les magasins pour faire votre dernier cadeau, les bouchons pour venir à la fête familiale, la bataille des places lors de la messe de Noël, si vous y êtes allé, vous avez une faim que votre ventre peine à cacher.

C’est là qu’il faut bien choisir.

Les olives, les concombres, et autres crudités, les amandes et les pistaches, c’est oui !

Les petits fours, les chips soufflées, les délicieux biscuits mi-salés mi-sucrés au poivre ou au bacon, c’est non !

Voilà les 6 conseils que Didier Panizza donne habituellement à ses patients avant les fêtes.

Pour ceux chez qui le mal est fait, il ajoute une diète détox “post fêtes” qui s’articule comme suit :

Le lendemain d’un repas de fête :

  • allez marcher pendant une heure.
  • prenez des fruits et légumes sous forme exclusive de jus : pamplemousse, pomme, céleri, carottes, poireau, radis.
  • Prenez une infusion de romarin, mélisse, boldo, coriandre, fenouil et cannelle, que vous boirez avant les repas.
  • Essayer le régime cétogène pendant quelques jours pour utiliser les graisses accumulées comme source d’énergie.

J’aurais l’occasion de revenir sur ce régime dans une prochaine lettre.

Naturellement vôtre,

Augustin de Livois

 

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